Arts Martiaux accessibles à Tous
Kali Eskrima
Cet art martial philippin se pratique avec toutes sortes d'armes. Il est une synthèse des pratiques guerrières philippines et de l'escrime espagnole, occidentale du XVIème siècle.
Origines
Lors du premier débarquement espagnol aux Philippines, les européens ne purent défaire les guerriers locaux qui firent démonstration d'une grande maîtrise de l'art du combat. Quand enfin les espagnols, revenus en force, firent la conquête des îles, ils interdirent la détention d'armes et l'enseignement de leur pratique. Ainsi l'Eskrima (aussi appelé kali ou arnis), passa dans la clandestinité, enseigné en secret comme le karaté à Okinawa ou intégré à des danses rituelles, comme la capoeira. De nos jours c'est l'art martial national philippins, enseigné dans des écoles, apprécié lors de compétitions sportives, ou utilisé par les troupes d'élite dans la lutte anti-terroriste.
Concepts
L'Eskrima est complémentaire au Wing Shun. Les principes, concepts et philosophies martiaux et d'autodéfense de l'Eskrima sont universellement applicables et en complète harmonie avec ceux du Wing Shun, Wing Tsun Kung Fu.
L'idée est que chacun transporte sur lui une arme, sous forme de clés, de journal, de parapluie, de téléphone portable… ou juste ses mains. Savoir efficacement utiliser cet arme peut lui permettre de sauver sa vie ou celle d'êtres chers. Une fois les concepts intégrés, il n'y a que peu de différence entre utiliser ses mains ou une arme pour se défendre face à un ou plusieurs adversaires armés.
Enseignement
L'Eskrima conserve une certaine tradition du moyen âge et de la chevalerie à savoir l'enseignement du combat commençant par les armes afin de désinhiber et améliorer la perception des distances de combat chez le pratiquant. Par conséquent, il enseigne l'utilisation de toutes sortes d'armes d'estoc et de taille. La pratique de l'Eskrima permet d'acquérir vitesse (timing et distance), concentration, puissance, équilibre et adaptabilité.